Marine Le Pen : "[Baisse des allocations familiales] c’est un impôt sur les enfants"

par publicsenat

L'invité politique. Le 3 juin 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique. Marine Le Pen, présidente du Front National. Invitée de Gilles Leclerc et Guillaume Durand. Extraits A propos de l’UMP et des primaires pour les municipales de Paris : « Ils [l’UMP] sont les alliés du Parti Socialiste pour empêcher le Front National d’arriver au pouvoir. (…) Il existe un gouffre aujourd’hui entre les électeurs de l’UMP, dont une grande partie est patriote, et une direction de l’UMP, qui en réalité se sent beaucoup plus proche du Parti socialiste. (…) Leurs électeurs jugeront, et même leurs adhérents, qui peut-être un jour vont finir par se dire que ce mouvement, l’UMP, ne sert strictement à rien à part à se manger le nez, mais n’apportent plus rien au débat politique. Ils n’ont plus d’idée c’est pour ça qu’ils se battent en toute circonstance. » (…) « J’ai entendu pendant des mois la Droite Populaire exprimer des positions qui ressemblaient beaucoup à celles du Front National, jusqu’à ce qu’elle déclare un jour « Nous ne sommes pas un pont avec le Front National, nous sommes une digue contre le Front National ». Ils admettaient que leur rôle était d’empêcher les électeurs de l’UMP de partir vers le Front National. Ça s’appelle une magouille, (…) ça s’appelle un abus de confiance des électeurs. » (…) « Nous avons tout intérêt à ce que Nathalie Kosciusko-Morizet soit candidate de l’UMP car elle est vraiment la bobo gaucho qui correspond tout à fait à la direction politique de l’UMP. C’est la meilleure candidate si nous ne pensons qu’à nos propres intérêts. » A propos de la baisse des allocations familiales : « Je suis contre toute économie sur la famille. La France à besoin de natalité ne serait-ce que pour sauver son système de retraite. Donc c’est une erreur fondamentale. Mais c’est surtout terrifiant car (…) c’est un impôt sur les enfants. Est-ce qu’on se rend compte qu’on marche sur la tête ou pas ? » A propos de l’affaire Tapie: « Ce qui m’intéresse c’est comment fonctionne la justice. Or je m’aperçois qu’il y a (…) une collusion manifeste entre le pouvoir politique, des juges qui ont été placés dans le cadre d’une procédure d’arbitrage probablement parce qu’on savait pertinemment ce qu’on pouvait attendre d’eux, et Bernard Tapie. Je pense que c’est une vaste escroquerie dont les contribuables français ont été victimes. (…) Cette affaire engage également la responsabilité de Nicolas Sarkozy. »

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