Etat d'urgence : "En 12 jours on peut attenter aux libertés", assure Devedjian (LR)
par LCP
Patrick Devedjian a présenté jeudi les raisons pour lesquelles il s’oppose à l’article 1 de la révision de la Constitution, qui y inscrit l’état d’urgence. Selon le député des Hauts-de-Seine, cette constitutionnalisation comporte des risques, puisqu’en "12 jours" (durée pendant laquelle le seul conseil des ministres peut le mettre en oeuvre) "on peut faire beaucoup de choses pour attenter aux libertés".Il estime ensuite que cette procédure d’exception permet de prendre des "mesures sans lien avec les événements qui l’ont motivé". Patrick Devedjian regrette par ailleurs la mise à l’"écart" du juge judiciaire, le "gardien naturel des libertés". Il estime également que l’on ne peut modifier la Constitution, conformément à l’article 89, puisque que François Hollande a "dit que nous étions en état de guerre".
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