Ça Vous Regarde - Le débat : Police : des affaires pour gêner le président ?

par LCP

Les « fadettes » du Monde ont révélé la manipulation de la DCRI par le pouvoir. La récente rumeur d’espionnage de la journaliste Valérie Trierweiler par la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) rapportée par l’Express renforce les soupçons sur les forces de l’ordre. C’est dans un climat délétère, où la police est discréditée par son lien trop étroit avec le pouvoir qu’éclate une nouvelle affaire.Michel Neyret, numéro deux de la police judiciaire de Lyon était jusqu’à vendredi un flic à l’ancienne : efficace, reconnu, son image de loup gris plait aux médias. Briscard mal rasé, il semble sorti d’un polar : la réalité a-telle rejoint la fiction ?Sa mise en examen avec quatre autres membres de la police le 30 septembre 2011 a été suivie d’une incarcération, et d’une suspension des ses fonctions. Pour Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, c’est « un véritable traumatisme pour la police nationale ». En cause : le mode de rémunération des indics, les cadeaux reçus par des malfaiteurs et la participation directe au crime organisé de Neyret. L’inspection générale des services (IGS) devra déterminer s’il a franchi la ligne jaune et s’est rangé du côté du banditisme.Le flic reconnaît avoir communiqué « des informations à des gens extérieurs à la police que seul un policier pouvait avoir » et avoir commis des « imprudences. » Il ne nie pas.Ses proches le défendent : pour Christian Lothon patron de la PJ, le milieu du crime aurait profité de la fragilité passagère du flic pour le corrompre. Olivier Marchal, ancien de la brigade criminelle et réalisateur, juge son ami « incorruptible. » Selon lui, il a voulu faire son travail dans un monde « aseptisé », qui n’accepte plus ses méthodes.Neyret a t-il dérapé ? Est-il le symbole d’une police en pleine dérive ? Est-il au cœur d’un réseau mafieux impliquant largement la police ? Y’a t-il encore une place pour les flics « à l’ancienne » dans la police judiciaire ? L’institution est-elle dénaturée ou doit-elle juste faire le ménage dans ses rangs ? Invités : + Bruno Beschizza, député UMP, ancien policier, ancien secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers. + Frédéric Ploquin, journaliste à Marianne, spécialiste de la police et du banditisme + Charles Pellegrini, ancien de l’’Office central de répression du grand banditisme (OCRB).En présence de députés, d’experts, de personnalités mais aussi de citoyens, ce magazine dédié à la vie parlementaire et politique développe chaque soir un thème fort au coeur de l’actualité. Entre analyses, débats, reportages et témoignages de citoyens en direct, Arnaud Ardoin impose une autre façon de présenter et d’abord

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