Ça Vous Regarde - Le débat : L'UMP peut-elle encore survivre ?

par LCP

Après des semaines de dénégations, l’affaire Bygmalion, aura finalement eu raison de Jean-François Copé. Hier matin, à l’issue d’un bureau politique exceptionnel, le Président de l’UMP a annoncé sa démission, qui sera effective le 15 juin.Dans son édition du 27 février, l’hebdomadaire Le Point révèle que le président de l’UMP aurait privilégié l’agence Bygmalion lors de la campagne présidentielle de 2012. Une société, fondée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alves, et qui aurait empoché 8 millions d’euros pour l’organisation de meetings de campagne. Des soupçons de favoritisme et de surfacturation de prestations évènementielles émergent alors. Le député-maire de Meaux dément énergiquement.Lundi après-midi, c’est l’avocat de Bygmalion lui-même qui fait rebondir l’affaire. Les déclarations de Patrick Maisonneuve sont sans appel, il n’y aurait pas eu de surfacturation, mais des fausses factures, pour couvrir les dépassements de frais de campagne de Nicolas Sarkozy. 10 millions de frais litigieux facturés indûment à l’UMP pour des conventions qui n’ont jamais eu lieu. Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé et ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy a confirmé les accusations de Patrick Maisonneuve, tout en précisant que ni Jean-François Copé ni l’ex-Président de la République n’étaient au courant. Une tentative de sauvetage, qui n’aura cependant pas suffi à dédouaner Jean-François Copé.En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, se pouvait-il réellement qu’il ignore les jeux de ficelles de la direction de l’UMP pour financer sa propre campagne ? Quel est l’avenir de l’UMP, dont le grand congrès est annoncé en octobre ? Le triumvirat Fillon-Raffarin-Juppé appelé à prendre la suite de Jean-François Copé, peut-il fonctionner ? Autour d’Arnaud Ardoin, les invités du débat de ça vous regarde en parlent ce soir.

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