Fuir Mossoul, c'est retrouver la liberté et raser sa barbe
par euronews-fr
Trois mois. C’est ce que se donnent encore les forces irakiennes pour en finir avec Mossoul. Depuis mi-octobre l’armée irakienne épaulée par la coalition internationale fait face à une résistance acharnée, notamment les opérations kamikazes des jihadistes. Il faut reprendre la deuxième ville d’Irak, et libérer le million d’habitants encore pris au piège de cette guerre urbaine. Profitant de la reprise des combats hier ils avaient été suspendus pendant deux semaines des centaines de civils fuient Mossoul. L’armée irakienne reprend son offensive contre l’EI à #Mossoul https://t.co/LoTfjOe8ka— Le Monde (@lemondefr) 29 décembre 2016 Et le premier geste, c’est raser cette barbe imposée par Daesh. Tout un symbole. “Ca suffit. On en a marre, dit un homme qui vient de se faire raser. Ca suffit la peur. Laissez les gens partir. Si ceux de Daesh étaient des vrais hommes il devraient laisser les civils partir et se confronter à l’armée. Les gens sont fatigués. De devoir porter la barbe, et du reste. On en a marre de leurs mensonges.” Le mystérieux chef de Daech al-Baghdadi est bien vivant, selon le Pentagone https://t.co/IRVcI0xCin— Le Parisien (@le_Parisien) 30 décembre 2016 Pour fuir, il a fallu attendre que son quartier soit libéré, que les troupes d‘élites anti-terroristes en chassent les jihadistes. Direction maintenant un camp de réfugiés installé aux abords de la ville, pour passer de l’enfer à l’inconnu.
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