Dieselgate : FCA et Renault nient en bloc

par euronews-fr

Fiat Chrysler (FCA) admet un manque de transparence, mais nie avoir délibérément faussé les résultats des tests antipollution aux Etats-Unis. Accusé ce jeudi par l’Agence américaine de l’environnement d’avoir truqué 104.000 véhicules diesels, le groupe américano-italien dit vouloir régler cette affaire avec la future administration Trump, qui ne porte pas l’Agence dans son coeur. D’autant que le PDG de FCA, Sergio Marchionne, s’est assuré des faveurs de Donald Trump en renonçant à produire un de ses modèles au Mexique, pour créer 2.000 emplois dans le Midwest. FCA US disappointed EPA issues notice. Will work with incoming administration to resolve matter fairly. Statement: https://t.co/g7fG0MElAN— FCA-North America (FiatChrysler_NA) 12 janvier 2017 Rien à voir avec Volkswagen En tout cas, Fiat Chrysler récuse haut et fort tout parallèle avec son rival allemand Volkswagen. Michelle Krebs, analyste chez Autotrader, abonde dans son sens. “Ce n’est pas la même situation que chez Volkswagen,“ dit-elle, “ou du moins pas encore. La situation n’est pas claire, l’enquête est toujours en cours. Dans le cas de Volkswagen, c‘était de la tricherie délibérée. Ils étaient au courant de ces pratiques. Les choses ne sont pas aussi claires dans le cas de Fiat Chrysler.“ Renault soupçonné en France En France, c’est Renault qui se retrouve dans la tourmente. Le parquet de Paris a ordonné une enquête pour savoir si le premier constructeur français a minoré les émissions polluantes de ses véhicules diesel. Le groupe a aussitôt publié un communiqué affirmant que ses véhicules “ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution.“ Chacun son #dieselgate : enquête judiciaire contre Renault sur ses dispositifs pour contrôler les émissions https://t.co/jGKgzCEmtO #AFP— Agence France-Presse (@afpfr) 13 janvier 2017 Les constructeurs automobiles ont gros à perdre. Mercredi, Volkswagen a plaidé coupable aux Etats-Unis de “conspiration” et d’“obstruction à la justice” et accepté de verser 4,3 milliards de dollars (environ 4 milliards d’euros) de pénalités, portant la facture du dieselgate à près de 22 milliards de dollars d’indemnités outre-Atlantique seulement.

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