À Athènes, les pierres antiques parlent
par euronews-fr
A Athènes, des acteurs redonnent vie aux textes de Homère, Aristote, Sophocle ou Platon en les interprétant aux abords de sites touristiques de la capitale grecque, tel l’Acropole ou le théâtre de Dionysos. “Les Pierres parlent”, c’est le nom de ce projet lancé par un syndicat hôtelier :“Le but est de faire renaître ces textes. Ils sont joués avec un nouveau point de vue, en interaction avec les sites archéologiques et les monuments du centre d’Athènes”, souligne le président du syndicat hôtelier de l’Attique, Alexandros Vasilikos.Les spectacles sont gratuits, déclinés en trois langues, dont l’anglais et le français, et remis au goût du jour par de jeunes acteurs, qui semblent prendre beaucoup de plaisir :“C’est très sympa de voir les gens réagir dans différentes langues. Il y a des touristes anglais et français qui étaient très heureux d’entendre ces textes joués dans leurs langues”, souligne Georgia Zachou, une actrice.“Ce qui est intéressant, c’est de voir la réaction du public. Il y a beaucoup de gens qui nous interrompent pour en savoir plus sur les textes et les écrivains”, souligne l’actrice, Christiana Hatzipiera.Ces textes antiques évoquent des thèmes aussi intemporels que la démocratie, la mort, l’égalité, et bien sûr l’amour.“C’est vraiment très drôle quand ils parlent de femmes et de sexe. En plus, c’est gratuit, donc c’est très enrichissant”, dit cette touriste.Ces spectacles seront joués jusqu’au 10 octobre devant sept sites touristiques d’Athènes.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
18:48Société - Risque sanitaire : des cuisses de poulet fermier contaminées à la salmonelle rappelées dans toute la France
-
18:40Monde - États-Unis : il vole plusieurs milliards de dollars de bitcoins et finit… en prison !
-
18:38Économie - La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
-
18:28Sports - XV de France : Pourquoi les All Blacks ne joueront pas en noir face aux Bleus
-
07:00Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers