Pourquoi y a-t-il tant de main-d'œuvre étrangère dans les vignes pour les vendanges ?
par L'Est éclair
Partis le mercredi matin de chez eux, Attila et huit autres comparses sont arrivés le jeudi après-midi à Noë-les-Mallets, à bord de deux voitures. 2 100 km d’une traite. «À 17 h, ils étaient tous couchés», sourit Maxime, rassuré de pouvoir commencer les vendanges dès le lendemain matin, 8 h. Payés à la tâche, les Roumains s’activent. Sans trop parler, mais dans une bonne ambiance. Ils se débrouillent pour le casse-croûte du midi, mais Maxime s’occupe du reste, hébergement compris. Pour les ressortissants roumains, ça vaut le coup de faire 4 200 km aller-retour. En dix jours, ils cumulent chacun l’équivalent de trois mois de salaire dans leur pays. Paradoxalement, pour le salarié non résidant fiscalement en France, les charges pour l’employeur sont beaucoup moins élevées.
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