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VIDÉO. Cinq questions pour comprendre la grève historique des médecins généralistes

par Ouest France - Wibbitz

Cinq questions pour comprendre la grève historique des médecins généralistes .La grève chez les professionnels libéraux, et encore , plus chez les médecins généralistes, n’est pas vraiment dans les mœurs. Pour certains, c’est presque tabou. .La majorité des cabinets resteront fermés pendant deux , jours, en ville comme à la campagne. Un mouvement qui en dit long sur le ras-le-bol ressenti par la profession.1. Quels seront les professionnels libéraux en grève ?.Les médecins généralistes libéraux d’abord, qui se sont , mobilisés à partir du collectif « Médecins pour demain ». Fait rare, tous les syndicats se sont ralliés au mouvement. .Les biologistes libéraux, et donc les laboratoires , de biologie médicale, seront également en grève.2. Seront-ils nombreux à faire grève ?.Oui. Selon Dr Isabelle Nouet-Martinot, vice-présidente , du syndicat Les généralistes CSMF, « les trois quarts des cabinets, au moins, garderont leurs portes fermées. ».Pour les biologistes libéraux, la grève devrait également , être très suivie. Environ 95 % des laboratoires de biologie médicale avaient fermé lors du précédent mouvement.3. Pour quelle durée ?.Les médecins généralistes seront en grève le jeudi 1er et , vendredi 2 novembre. Syndicats et groupes d’analyses médicales appellent à la fermeture pendant trois jours.4. Pourquoi sont-ils en grève ?.Le principal sujet de mécontentement reste le tarif , des consultations. Ils réclament la révision du tarif minimum à 30 €, contre 25 actuellement. .Le manque de moyens humains dans les déserts médicaux, , ou la polémique quatrième année d’internat en médecine générale, font aussi partie des sujets de mécontentement.Pour les biologistes libéraux, le secteur refuse mordicus , la ponction de 250 millions d’euros par an sur les autres examens, inscrite dans le futur budget de la Sécu. .5. D’autres mouvements sont-ils à prévoir ?.Il faudra voir si le gouvernement aura accès aux , revendications. Mais Médecins pour demain appelle déjà à poursuivre le mouvement lors d’une « grève dure », .du 26 décembre au 8 janvier. En revanche, ce pourrait , bien être le dernier mouvement social de l’année pour les laboratoires. Mais l’exécutif ne semble pas prêt à accéder .à leurs demandes. Au contraire, le ministre de la Santé , François Braun a encore dénoncé la semaine dernière des actions « contraires à la déontologie »

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