La Minute Santé : infections urinaires, les médecins libéraux provençaux veulent lutter contre l'antibiorésistance

par La Provence

Se soigner vite, lorsqu'on connaît les symptômes d'une pathologie c'est rassurant, mais se soigner avec l'avis d'un médecin pour éviter les complications c'est mieux. Face à l'explosion de l'automédication en cas d'infection urinaire, les médecins libéraux de la région, en partenariat avec les biologistes, les infirmiers libéraux et l'Agence Régionale de Santé, ont décidé d'alerter et de rappeler les bonnes démarches à suivre."Pour soigner les infections urinaires, on prend trop d'antibiotiques et pas les bons. Certaines prescriptions sont inadaptées pour soigner ce type de pathologie. À l'image du Ciprofloxacine et de l'amoxicilline/acide clavulanique, qui sont des antibiotiques très puissant, mais lorsqu'ils sont mal-utilisés les germes s'adaptent à la molécule ce qui réduit considérablement les effets de ces derniers", précise Michel Garnier, médecin généraliste et coordinateur du projet. Jusqu'alors, à la suite de la cytobactériologie urinaire (CBU) les biologistes dressaient une liste de 20 antibiotiques classés par ordre alphabétique. Les médecins n'avaient plus qu'à sélectionner un à l'intérieur en donnant souvent des antibiotiques inadaptés aux infections urinaires. "C'est comme si on tuait un moustique avec une masse", souffle le médecin. Pour y remédier, les professionnels de santé libéraux se sont mis d'accord pour dresser une liste de cinq références d'antibiotiques au lieu de la vingtaine habituelle.

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