La députée "En Marche" Coralie Dubost épinglée pour ses notes de frais utilisant l'argent public : Vêtements, lingerie, restaurants, location de transats au bord de la plage...

par morandini

La députée LREM Coralie Dubost a été épinglée pour sa gestion humaine de certains collaborateurs et l'utilisation dispendieuse de ses avances de frais de mandat, ce qu'elle conteste, selon une enquête vendredi de Mediapart basée notamment sur un rapport dont l'AFP a eu connaissance.Selon ce rapport d'un cabinet de ressources humaines transmis au printemps 2021 au déontologue de l'Assemblée nationale, d'ex-collaborateurs de Mme Dubost lui reprochent de leur avoir imposé "des tâches relevant de la sphère personnelle", des propos et comportements "dévalorisants" mais aussi un "conflit de valeurs" ou "éthique" en particulier sur l'utilisation de ses avances de frais de mandats.Il est notamment question de "dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1.500 à 2.000 euros" ou "de frais de restaurants très importants", expose le rapport.Selon Mediapart, la députée de l'Hérault a par exemple dépensé jusqu'à 3.300 euros en habillement et accessoires au mois d'octobre 2018. L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3.300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne."Il y a des tenues mandat et les tenues perso [...] , je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat", a affirmé Mme Dubost à Mediapart.Une facture de 194 euros a été réglée au Bonaventure, un restaurant en bord de plage à Pavalas-les-Flots qui loue des transats à la journée. Elle a aussi fait des réservations au restaurant La Plage, situé au bord d’une piscine, dans le domaine de Verchant (5 étoiles). Coralie Dubost justifie des "rendez-vous de mandat" et "des temps de travail comme de team building en équipe".Au média en ligne, Mme Dubost qui comme chaque député dispose d'une avance de frais de mandat de 5.373 euros mensuels, qui s'ajoute à la rémunération des élus, a indiqué avoir procédé à des remboursements de frais jugés non-liés à l'exercice du mandat de député, après un contrôle de la déontologue de l'Assemblée nationale pour les années 2018 et 2019.Selon Coralie Dubost, son ancien collaborateur l'aurait simplement "mal conseillée". "J’ai été stupide (…), je ne suis pas une tricheuse", s’est-elle défendue auprès du site d’investigation en ligne. Dans le rapport 2020 du Déontologue de l'Assemblée nationale, la haut-fonctionnaire alors en fonction a affirmé sans citer nommément des élus que s'agissant des frais vestimentaires, ont été admis toutes les pièces de vêtements, les chaussures et les accessoires (ceinture, foulard, écharpe) susceptibles d'être utilisés dans le cadre du mandat, à l'exception des sous-vêtements.Le rapport du cabinet RH qui n'est pas contradictoire, évoque aussi "la réalisation régulière et fréquente de (...) tâches" sans rapport avec le travail de collaborateur parlementaire comme des achats personnels pour l'élue, la surveillance du personnel de maison ou la réalisation de tâches d

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