Instagram. Ces lieux abîmés par la quête de la belle image

par Ouest France - Wibbitz

Poster la belle photo sur les réseaux sociaux peut conduire à des comportements peu respectueux des lieux, allant même parfois jusqu'à les abîmer. Petit plongeon du côté de la face cachée de quelques clichés idylliques postés en ligne. En mars 2019, après un hiver pluvieux, des milliers de fleurs sauvages ont poussé sur les terres arides du sud de la Californie, aux États-Unis. Ce qui a fait accourir touristes et visiteurs sur place. Beaucoup ont voulu leur photo au milieu des coquelicots et des prairies colorées, quitte à piétiner le spectacle qu'ils étaient venus admirer. Les sources de l'Huveaume dans le Var attirent de nombreux visiteurs. La ruée a été assez importante pour perturber la vie de cette commune de 4 200 habitants, en terme de sécurité notamment. Avec ses maisons colorées, la rue Crémieux, dans le XIIe arrondissement de Paris, est elle aussi victime de sa photogénie. La tranquillité de certains riverains est perturbés par les nombreux visiteurs. Aux Canaries (Espagne), sur l'île de Fuerteventura, une plage attire les amateurs de photos insolites, des blogueurs et des Instagrammeurs. Conséquence de ce buzz : la biodiversité du site serait menacée. Des lieux de mémoire, a priori peu Instagrammables, n'échappent pas aux dérives et aux selfies. C'est le cas au camp d'Auschwitz, en Pologne. Des clichés irrespectueux voire indécents.

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