Ça Vous Regarde - Le débat : Djihadistes : les enfants perdus de la République

par LCP

Les deux attentats survenus au Canada démontrent une nouvelle fois que les candidats au Djihad représentent une grave menace pour leur pays d’origine. Martin Rouleau-Couture a écrasé un militaire avec sa voiture avant d’être abattu par la police. Quant à Michael Zehaf-Bibeau, armé d’un fusil, il a tué un soldat en faction devant le monument aux morts d’Ottawa avant de se rendre au Parlement où il a tiré des coups de feu. Les deux s’étaient récemment convertis aux thèses jihadistes. Par ailleurs, ils projetaient de partir en Syrie.La semaine dernière, à Lunel, quatre jeunes habitants de la ville, prétendument partis faire le jihad seraient mort en Syrie lors d’un bombardement. En France, plus de 70 enquêtes ont été ouvertes depuis le début de l’année sur des filières syriennes. Au total, un millier de Français sont impliqués, selon le Premier ministre Manuel Valls, qui estime à près de 580 le nombre de personnes combattant ou ayant combattu pour le jihad en Syrie. La ministre de la Justice Christiane Taubira a quant à elle jugé indispensable la mise en place de "programmes de désendoctrinement". Au printemps, les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice avaient présenté un plan antijihad, dont une des mesures phares a été la création d’une plateforme internet et la création d’un numéro vert permettant de signaler un proche qui présente "des risques de rupture" ou de radicalisation.Pendant ce temps-là, l’opération française en Irak se poursuit… Comment empêcher ces français de partir faire le djihad en Syrie ? Comment sont-ils recrutés ? Comment et pourquoi basculent-ils dans les actes terroristes ? Peut-on craindre un attentat en France ?

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