Candidats au jihad en Syrie : ça s'aggrave en Europe

par euronews-fr

Nicolas Bon et son frère font partie de ces Français tués en 2013 en Syrie, un pays qu’ils avaient rejoint pour faire le jihad. En Europe, la France est la nation qui a le plus de raisons de s’inquièter de ces envies de guerre sainte. Sur les 2000 jeunes Européens qui sont ou ont été en Syrie, 700 viennent de l’hexagone. Récemment deux adolescents de 15 et 16 ans ont été mis en examen, ils avaient été arrêtés en Turquie, sur la route de la Syrie. “Les choses s’aggravent, remarque le juge français Marc Trevidic. Si on n’essaie pas de traiter un peu les causes : quand il y a des sonnettes d’alarmes, par exemple quand des parents prennent contact avec les autorités, comment peut-on avoir un référant qui va pouvoir prendre en charge le môme, lui expliquer qu’il ne faut pas qu’il parte, que l’islam ne l’oblige pas du tout à aller combattre à l’autre bout de la planète ? Ca, c’est évident qu’il faut le faire. Voilà, jusqu‘à présent, on s’est reposé uniquement sur la justice anti-terroriste.”Oui le phénomène s’aggrave, car cette guerre s‘éternise, et les premières générations de jihadistes reviennent, pour recruter d’autres jeunes. Il y a deux jours, la Grande-Bretagne a ouvert une enquête sur un citoyen considéré comme le premier kamikaze britannique, mort dans l’attaque contre la prison d’Alep.

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