Après plusieurs jours d'angoisse, une mère de famille israélienne retrouve ses deux enfants en vie
© Capture d'écran BFMTV - Après de longs jours d'attente la mère de famille a pu retrouver ses enfants en vie.
Après plusieurs jours d'une interminable attente, une mère de famille israélienne a pu retrouver ses deux enfants, cachés dans la maison de leur père dans un kibboutz situé près de la bande de Gaza. Le père de famille, lui, n'a pas survécu à l'attaque du Hamas, lancée le 7 octobre, rapporte BFMTV.
La joie après la tristesse. Reut Karp, une mère de famille israélienne a pu retrouver ses deux enfants, Lavi et Daria, après plusieurs jours d'une terrible attente, rapporte BFMTV, jeudi 12 octobre. Samedi dernier, alors qu'ils se trouvaient chez leur père dont la maison se trouve à Réïm, un kibboutz situé tout près de la frontière de la bande de Gaza, les deux enfants âgés de huit et dix ans voient débarquer des hommes du Hamas. À 8h30, leur mère, qui est séparée du papa, reçoit un message de détresse de sa fille. "Maman, c'est Daria, ils ont tué papa et sa compagne aussi. S'il te plaît aide-moi", a-t-elle pu lire impuissante.
Les enfants sauvés par un voisin
Dans le kibboutz, le bruit des balles fait rage. Tandis que les terroristes abattent le plus de gens possible, dont le père de famille, Dvir, qui avait pris les armes pour défendre sa maison, les enfants, eux, décident de se cacher. À l'autre bout du fil, leur mère, Reut Karp fait son maximum pour calmer sa progéniture afin qu'elle ne se fasse pas repérer. "Ils ont vu les terroristes, ils ont aussi vu leur papa se faire tuer sous leurs yeux", explique-t-elle à BFMTV. Et de poursuivre : "Daria avait peur de voir les corps, je lui disais : "ne t'inquiète pas, on respire ensemble, maman est là et je ne vais nulle part"."
C'est finalement un voisin, qui, ayant survécu à l'attaque, recueille les deux enfants pour les mettre en sécurité. À l'intérieur de l'habitation, l'homme découvre sur un mur une inscription couleur rouge sang avec un message : "On ne tue pas les enfants."
Encore émue et les yeux remplis de larmes, la mère de famille peut désormais serrer dans ses bras ses enfants. "C'est un miracle. Vous savez c'est une histoire rare parce que tellement d'enfants ont été tués ici", a-t-elle conclu.
publié le 12 octobre à 10h20, Kévin Comby, 6Medias