Le témoignage terrible de l'une des victimes de l'attentat de Nice le 14 juillet 2016
par morandini
Comme les autres Niçois, Hager Ben Aouissi profitait des festivités de la fête nationale sur la promenade des Anglais, quand tout à coup sa fille l'interpelle : “Kenza me dit maman il y a un camion et je vois ce camion qui monte sur le trottoir. Je me dis qu'il a perdu ses freins.” Pour protéger sa fille, Hager n’a d’autre choix que se jeter sous les roues du camion : “Je la plaque au sol et je me couche sur elle et je suis percutée.” Après ce qu’elle décrit comme un trou noir, la mère de famille s’enquiert de l’état de santé de sa fille sans se rendre compte qu’elle est touchée à la tête. Aujourd’hui encore, Hager souffre de surdité et de trouble de la vision. Kenza, sa fille âgée de 4 ans au moment des faits, souffre, elle, de séquelles mentales. Elle est aujourd’hui déscolarisée.
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