Le Premier Ministre, Gabriel Attal a tracé sa ligne au 20h de TF1 en accordant sa première interview : "De l'action, de l'action, de l'action et des résultats, des résultats, des résultats"
par morandini
"De l'action, de l'action, de l'action et des résultats, des résultats, des résultats" ! C'est la petite phrase très efficace que l'on retiendra pour résumer l'intervention de Gabriel Attal, hier soir au journal de TF1.Le Premier ministre a promis "de l'action" et "des résultats" pour "répondre aux problèmes des Français". "Moi, ce que je veux, c'est de l'action, de l'action, de l'action" et "des résultats, des résultats, des résultats", a martelé Gabriel Attal en vantant "l'énergie" de ses ministres "engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français".Il s'est aussi dit déterminé à baisser les impôts pour les classes moyennes. "Le président s'est engagé (à baisser les impôts de deux milliards d'euros, ndlr) et évidemment, on sera au rendez-vous de son engagement" car les "Français attendent qu'on agisse pour eux", a affirmé le chef du gouvernement. Gabriel Attal, en quête d'économies substantielles pour réduire le déficit et la dette, a cependant refusé de préciser le calendrier, alors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait évoqué l'inscription de cette baisse "si possible dès le budget 2025".Sur sa nomination à 34 ans comme plus jeune Premier ministre de l'histoire de la République, il a admis s'être demandé s'il était "capable d'assumer cette fonction".Mais "j'ai décidé de m'engager, parce que j'aime mon pays, que j'ai envie de répondre aux attentes de nos concitoyens", a-t-il ajouté, en citant "la valorisation du travail, la sécurité, nos services publics, l'école, l'hôpital, le défi de l'environnement" et de "la lutte contre le réchauffement climatique".Le gouvernement s'est-il droitisé avec la nomination de Rachida Dati et de Catherine Vautrin ? En réponse, Gabriel Attal a affirmé qu'il n'était "pas là à demander à (ses) ministres de vider leurs poches pour (lui) montrer la carte de leur parti politique". Il a assuré que le gouvernement comprenait "des personnes qui ont une sensibilité de droite" et des personnes "qui ont une sensibilité de gauche", citant Éric Dupond-Moretti, qui reste Garde des Sceaux, Stéphane Séjourné, le secrétaire général du parti présidentiel Renaissance nommé aux Affaires étrangères, et Sylvie Retailleau, nommé à son ancien poste de ministre de l'Enseignement supérieur.Interrogé sur ses éventuelles ambitions présidentielles, Gabriel Attal a répondu que "2027 ce n'est pas le sujet, ce qui m'intéresse, c'est 2024". Il a dit aussi sa conviction "qu'on peut avancer", malgré l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale et promis d'"entendre (les oppositions, ndlr)". "Il faut chercher à travailler avec elles", a-t-il assuré alors que sa prédécesseure Élisabeth Borne a déclenché 23 fois l'article 49.3 de la Constitution.
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