Joe Biden a défendu, parfois laborieusement, son acuité mentale cette nuit sur ABC, mais refuse de se soumettre à des évaluations médicales indépendantes
par morandini
Le président américain Joe Biden a obstinément et parfois laborieusement défendu son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d'une des interviews les plus importantes de sa carrière politique, cette nuit sur ABC. " S'il s'est exprimé de manière plus fluide que pendant son duel télévisé raté du 27 juin avec Donald Trump, Joe Biden a toutefois parlé d'une voix étouffée, et a eu des phrases parfois incomplètes ou un peu décousues.Personne n'est plus qualifié que moi" pour "gagner" l'élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d'une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump.Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s'était dégradé durant son mandat.Il ne s'est pas non plus engagé à se soumettre à des évaluations médicales indépendantes, assurant qu'être président équivalait à passer "un test cognitif chaque jour".Or ce sont bien ses capacités cognitives qui font l'objet de très vives discussions, depuis son débat catastrophique face à Donald Trump, jeudi 27 juin. "J'étais malade. Je ne me sentais vraiment pas bien", a affirmé le dirigeant démocrate, en évoquant un mauvais rhume pour justifier sa contre-performance face à son prédécesseur républicain. A la question de savoir s'il avait revu sa piètre performance, Joe Biden a répondu par ces mots étranges: "Je ne crois pas."
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
04:13France - Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
-
04:01Monde - Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
-
03:28Monde - Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
-
15/11Sports - Pro D2 (J11) : Grenoble retrouve son fauteuil
-
15/11Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers