Interpellé pour vol aggravé pour la 6e fois en 15 jours, deux jeunes sous OQTF échappent encore à la prison laissant éclater leur joie - Colère des policiers : "C'est une catastrophe. Il faut que ça s'arrête !"
par morandini
Interpellé pour vol aggravé pour la 6e fois en 15 jours, deux jeunes sous OQTF écopent encore de prison avec sursis. Sofiane et Younes, deux jeunes Algériens sans emploi ni papiers font en effet tous deux font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), en cours de contestation. Ils sont donc une nouvelle fois en liberté aujourd'hui Le Figaro a enquêté sur ces deux jeunes et écrit :"Chez les policiers du commissariat central de Nantes, flotte désormais à leur égard un air de résignation et d’impuissance. «Cela ne fait pas bien longtemps qu’on les connaît, ces deux-là sont infernaux. Ce sont des roulottiers désormais archi-connus des collègues. On les a vus passer mercredi puis jeudi dernier au commissariat, et deux fois encore la semaine précédente. C’est une catastrophe, ils profitent d’un réel sentiment d’impunité ; il faut que cela s’arrête à un moment.»Au regard de leur situation personnelle et du «manque de perspective d’insertion», la procureur requiert ainsi huit mois ferme à l’encontre de Sofiane et Younes. Après délibération, le tribunal condamne les deux prévenus à cinq mois avec sursis. Un jugement accueilli avec une exclamation de joie par Sofiane, qui lève aussitôt les mains jointes au ciel, sourire aux lèvres. Younes et Sofiane devraient être jugés en mars dans le cadre d’autres affaires de vols.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
07:21Monde - Les républicains s'emparent du Sénat américain
-
07:11Monde - Pleins d'espoir, les trumpistes de Floride attendent les résultats et leur champion
-
07:00Auto - Belle promesse d'avenir : Une nouvelle usine française pour vélos électriques
-
06:56Monde - Trump enlève deux Etats-clés, les républicains prennent le contrôle du Sénat
-
00:57Sports - Real Madrid : Ancelotti, « Nous ne sommes pas bien moralement »