Equateur : Regardez les images terrifiantes d'hommes armés qui entrent en direct sur un plateau télé et prennent en otage les présentateurs et les techniciens
par morandini
Des hommes armés ont fait irruption hier soir sur le plateau d'une télévision publique (TC) à Guayaquil (sud-ouest de l'Equateur), prenant en otage des journalistes et d'autres employés, selon les images diffusées en direct par cette chaîne "Ne tirez pas, s'il vous plaît, ne tirez pas!", crie une femme au milieu des coups de feu, tandis que les assaillants, munis de pistolets, fusils à pompe et certains de grenades artisanales, frappent et forcent les personnes terrorisées à se mettre au sol. L'un d'entre eux est encagoulé, d'autres portent capuches et casquettes.D'autres encore ont le visage à découvert ou se filment avec leur téléphone portable, tandis que plusieurs d'entre eux font avec les doigts des deux mains les habituels signes de reconnaissance des bandes criminelles liées au narcotrafic qui font régner la terreur en Equateur."Ils sont entrés pour nous tuer, mon Dieu protégez-nous", a envoyé à un correpsondant de l'AFP, dans un message WhatsApp, l'un des journalistes captifs. Des plaintes sont audibles en bruit de fond. Au milieu des coups de feu, la diffusion de ces images surréalistes se poursuit en direct pendant de longues minutes, malgré l'extinction des lumières sur le plateau et la caméra qui se fige. Jusqu'à apparemment l'intervention de la police aux cris de "Police, police"."Les unités de la police nationale (...) ont été alertées de cet acte criminel et sont déjà sur les lieux", a déclaré la police dans un message à la presse.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
00:38Monde - Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
-
15/11Sports - Pro D2 (J11) : Grenoble retrouve son fauteuil
-
15/11Économie - Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
-
15/11Société - Grippe : les Français se font moins vacciner cet automne
-
15/11Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers