Enquête sur les chevaux martyrisés et tués à travers la France depuis plusieurs mois
par morandini
Une ponette a été retrouvée ce mardi 26 août morte et mutilée à Saint-Vallier (Saône-et-Loire), avec le crâne fracassé et l'oreille droite coupée. L'intervention humaine ne fait guère de doute. L'animal a été entièrement vidé de son sang. L'autopsie pratiquée sur la ponette de 16 mois montre que son diaphragme a été écrasé, ce qui laisse pensé qu'une ou plusieurs personnes auraient pu sauter dessus à pieds joints. Depuis ce mercredi, le commissariat de Montceau-les-Mines est saisi de l'enquête avec l'appui des techniciens de la police scientifique. Ce phénomène s'amplifie depuis début août dans des territoires très différents. Lundi, ce sont un cheval et deux poneys qui ont été lacérés dans l'Yonne. Pour ce cas précis, les gendarmes vont diffuser un portrait-robot des deux agresseurs. D'autres affaires similaires ont eu lieu un peu partout en France, dans le Jura, la Somme, les Côtes-d'Armor... Une trentaine de mutilations ont été recensées depuis le début de l'année.Toutes les pistes sont ouvertes. L'une d'entre elles mènent vers un groupuscule sataniste déjà condamné en 2015 pour des maltraitances sur des chevaux. Mais ce n'est qu'une piste. Les enquêteurs tentent également de savoir si ces actes sont le fait d'un même groupe de personnes ou s'il peut y avoir un effet de mimétisme. La torture d'animaux est un délit prévu par l'article 521-1 du Code pénal, passible de deux ans de prison ferme et de 30.000 euros d'amende.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
10:08Sports - Voile - Vendée Globe : Virtual Regatta, quand le virtuel défie le réel
-
10:04Économie - Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
-
10:02France - Les locataires devront-ils bientôt payer une taxe foncière ?
-
09:55Politique - Au bord de l'épuisement, plus de huit maires sur dix jugent leur fonction usante pour la santé
-
07:00Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers