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Débat Trump/Biden cette nuit aux USA : Le naufrage en direct de Joe Biden, hagard et brouillon provoque la panique chez les démocrates qui s'interrogent sur son remplacement comme candidat

par morandini

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Le naufrage en direct de Joe Biden, hagard et brouillon provoque la panique chez les démocrates qui s'interrogent sur son remplacement comme candidat. Même CNN qui est pourtant du côté de l'actuel Président évoque cette vive inquiétude provoqué par un Joe Biden qui malgré une semaine de présentation n'était pas à la hauteur et a passé 90 minutes dans les cordes.Le démocrate de 81 ans, avait pour couronner le tout la voix souvent enrouée devant les caméras de CNN, la chaîne organisatrice du débat. Donald Trump a même mis au défi Joe Biden de se soumettre à un "test cognitif", en fanfaronnant qu'il en avait lui-même passé deux et qu'il avait "brillé", avant de vanter ses performances au golf.Les deux hommes, qui se détestent franchement, ne s'étaient pas serré la main en arrivant sur le plateau de la chaîne CNN, à Atlanta (Géorgie, sud-est). Selon un reporter brièvement admis sur le plateau, ils n'ont pas échangé un regard pendant la première pause publicitaire.Joe Biden a tenté quelques coups en accusant Donald Trump de "mentir" en affirmant que l’immigration clandestine faisait flamber la criminalité, avant d'aller sur un terrain plus personnel.Le démocrate a rappelé que son adversaire était un "repris de justice", après avoir été jugé coupable dans une affaire de paiements dissimulés à une ancienne actrice de films X, et a jugé qu'il avait le "sens moral d'un dépravé", le traitant à plusieurs reprises de "pleurnichard".Donald Trump a affirmé que son rival n'était "pas taillé" pour être président, et le présentant comme un dirigeant faible."Il est devenu comme un Palestinien, mais ils ne l'aiment pas parce que c'est un très mauvais Palestinien. Un (Palestinien) faible", a lancé le républicain, en référence à la politique de Joe Biden face au conflit entre Israël et le Hamas. La guerre en Ukraine n'aurait jamais eu lieu si les Etats-Unis avaient un "leader", a-t-il aussi assuré.