Agressions sexuelles : L'inventeur de la télé réalité , le milliardaire John de Mol éclaboussé par un scandale sexuel au coeur de "The Voice" dont la diffusion a été immédiatement suspendue aux Pays-Bas
par morandini
Le célèbre producteur néerlandais de télévision John de Mol, "inventeur" de la téléréalité avec Big Brother en 1999, est sur la sellette suite à un scandale sexuel éclaboussant "The Voice of Holland", une autre de ses créations. John de Mol a admis avoir été en 2019 mis au fait de messages inappropriés envoyés à une candidate par le chef du groupe de "The Voice of Holland", sans avoir pris de mesures.Le milliardaire de 66 ans a déclaré être "sous le choc" après avoir été informé de nombreuses autres allégations d'agressions sexuelles autour de l'émission, et se sentir "personnellement responsable", tout en insistant sur le fait qu'il n'avait pas "caché la poussière sous le tapis". La version originale de "The Voice" a été suspendue le week-end dernier après ces accusations d'agressions sexuelles.Le scandale a pris jeudi de nouvelles proportions avec la diffusion sur YouTube d'une émission partageant encore plus d'accusations par un radiodiffuseur local appelée BOOS ("colère", en français). Une ancienne candidate y a notamment anonymement accusé le rappeur Ali B, coach dans l'émission, de viol. 19 femmes ont également dénoncé à "BOOS" un comportement sexuel intimidant contre du chef du groupe de l'émission Jeroen Rietbergen, qui était le conjoint de la soeur de John de Mol, Linda.Le diffuseur RTL a limogé Ali B, qui nie les allégations, après qu'il soit apparu que deux plaintes avaient été déposées pour agressions sexuelles auprès des procureurs.Les allégations ont jeté dans la tourmente la version originale de l'émission dont le principe - des coachs sur des chaises pivotantes choisissent les candidats après les avoir écoutés chanter "à l'aveugle" - a été décliné partout dans le monde.Le magnat du divertissement a déclaré à BOOS avoir été en avril 2019 informé des allégations d'une candidate, selon lesquelles que M. Rietbergen lui avait envoyé des messages inappropriés sur WhatsApp. M. de Mol a déclaré avoir été alors "furieux" contre le chef du groupe, mais n'avoir pris aucune mesure, car il ne s'agissait alors que d'une allégation concernant des messages. "Tout le monde mérite une seconde chance", a-t-il déclaré au sujet de son ancien beau-frère, avec qui il a travaillé près de 11 ans.
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