Pourquoi l'invasion des perruches à collier n'est pas une fatalité

par liberation

L’oiseau au plumage vert s’est établi l’Ile-de-France depuis des décennies, au point d’être déterminé comme une espèce exotique envahissante par le ministère de la Transition écologique. Pour autant, son impact sur la biodiversité est encore indémontrable.Ce sont entre 10 000 et 20 000 perruches à collier qui occupent les parcs de la région Ile-de-France. Elles seraient arrivées à Paris dans les années 70, lorsque des militants écolos auraient libéré certains de ces spécimens de leur cage à l’aéroport d’Orly. Elles se sont emparé de la capitale parce qu’elles y trouvent tout ce qui est nécessaire à leur survie. A tel point qu’aujourd’hui, elle sont considérées comme une espèce invasive par les autorités.La journaliste Environnement de Libération, Aurore Coulaud, décrypte l’impact des perruches à collier sur la biodiversité. Elles restent plutôt discrètes malgré leur titre d’espèce exotique envahissante. Les dégâts qu’elles causent se limitent à une légère détérioration d’arbres fruitiers et de bâtiments, des nuisances sonores et une concurrence avec les autres espèces d’oiseaux dans les mangeoires. Mais ce comportement ne diffère pas de celui des autres espèces. Pour beaucoup d’experts, il est impossible que la perruche à collier soit néfaste pour l’environnement.

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