Ces femmes victimes de violences pour qui le dépôt de plainte est un danger
par liberation
Elles sont les invisibles, les entravées. Les femmes migrantes, les travailleuses et travailleurs du sexe, victimes de violences sexuelles et souhaitant porter plainte, sont exposées à une «double violence», alertait en septembre, l’ONG Amnesty International dans un rapport dédié. Si plus d’une femme victime de violences sur deux rapporte avoir essuyé un refus de plainte ou avoir été découragée d’aller au bout de sa démarche, selon une enquête du collectif féministe NousToutes de 2021, ces obstacles se démultiplient lorsque les victimes cumulent plusieurs facteurs de discrimination.Libération a enquêté sur ces victimes au centre de toutes les suspicions, dont la parole est niée et pour qui les dispositifs de protection législatifs sont insuffisants, si ce n’est inexistants. Pire encore, pour celles qui sont en situation irrégulière, pousser la porte d’un commissariat et d’une gendarmerie peut même exposer à des risques : celui d’être placées en centre de rétention voire expulsées du pays.
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