Ça Vous Regarde - Le débat : Syrie : les preuves du massacre...

par LCP

L’angoisse monte à la rédaction d’Europe 1 depuis jeudi soir. La station de radio a annoncé vendredi matin être sans nouvelles depuis 24 heures de deux journalistes actuellement en Syrie. Selon l’Élysée, Didier François, grand reporter à Europe 1 et Edouard Elias, jeune photographe indépendant, ont été interceptés à un checkpoint. Les deux hommes ont disparu alors qu’ils faisaient route vers Alep.La situation en Syrie est de plus en plus préoccupante, notamment depuis que l’utilisation d’armes chimiques a été révélée. Preuve à l’appui : les analyses effectuées par un laboratoire français sur deux échantillons provenant de Syrie. L’un deux, fourni par les deux journalistes du Monde, Jean-Philippe Rémy et Laurent Van der Stockt, a démontré la présence de résidus de sarin, un gaz indolore et invisible pouvant entrainer la mort après une simple inhalation. Ces résultats viennent confirmer les conclusions d’une commission d’enquête de l’ONU publiées mardi dernier qui jugeait probable l’utilisation d’agents chimiques en Syrie.L’arme chimique, c’était la « ligne rouge » à ne pas franchir pour la Syrie, sous peine d’une intervention armée, avait déclaré Barack Obama en août dernier. Aujourd’hui, il ne semble pourtant plus décidé à intervenir. En cause : la volonté d’éviter l’enlisement comme en Irak ou en Afghanistan et de ne pas s’attirer les foudres de la Russie, qui soutient le régime syrien. L’heure est plutôt à la négociation : les États-Unis ont rencontré, mercredi dernier, à Genève les représentants de l’ONU et de la Russie afin de préparer la deuxième conférence de paix internationale sur la Syrie qui pourrait avoir lieu en juillet. Alors qu’au même moment l’armée syrienne reprenait le contrôle de la ville de Qoussair, ex-fief des rebelles.Par qui les deux journalistes ont-ils été enlevés ? Leur disparition pourrait-elle déclencher une intervention militaire ? Les États-Unis se décideront-ils à intervenir, aux côtés de la France et du Royaume-Uni ? Un consensus est-il possible entre Bachar Al Assad et les rebelles syriens ?Invités : Axel Poniatowski, député UMP du Val-d’Oise et ancien président de la commission des affaires étrangères Randa Kassis, présidente du Mouvement de la Société Pluraliste Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères (1988-1993)  Frédéric Helbert, grand reporterPour cette cinqui

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