Ça Vous Regarde - Le débat : COP21 : après l’espoir, la tempête ?
par LCP
Après quinze jours de négociations acharnées, les représentants des 195 pays ont adopté l’ « accord de Paris ». Un texte de 39 pages qui a été qualifié de « meilleur équilibre possible », par le président de la COP21, Laurent Fabius.Cet accord « historique » n’entrera en vigueur qu’à partir de 2020. Avant cette date, François Hollande a promis de faire réviser les engagements de la France en matière de climat et a appelé les autres pays à faire de même. Le texte prévoit de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C et si possible à 1,5°C. Malgré la standing ovation qui a accueilli l’adoption de l’accord, des interrogations subsistent sur son champs d’application. Le mot « shall » (doit), juridiquement contraignant s’est transformé en « should » (devrait).Un terme qui a failli faire obstacle à la signature finale. Il n’y aura pas de mécanisme de sanction ni de comité de contrôle du respect des dispositions. Il s’agit en clair d’un traité international qui doit être appliqué de bonne foi par toutes les parties.Après l’échec de la conférence de Copenhague sur le climat en 2009, que peut-on attendre de cet accord ?Les invités d’Arnaud Ardoin en débattent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde.Invités : Christian Buchet, directeur du Centre d’études et de recherche de la mer de l’Institut catholique de Paris. Armelle Le Comte, chargée de plaidoyer Climats & Energies fossiles à l’Oxfam. Hervé Mariton, député LR de la Drôme. Jean-Paul Chanteguet, député PS de l’Indre.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
21:34Sports - ATP - Rolex Paris Masters : Humbert en demies, une première
-
21:20Faits divers - Une vingtaine de tags antisémites à Paris : une enquête ouverte
-
21:19Monde - Ultime bras de fer à la COP16 biodiversité autour des financements
-
21:12Économie - Wall Street termine en hausse, passe outre un mauvais chiffre de l'emploi
-
06:00Auto - Ferrari F80 : 1 200 chevaux grâce à un V6 hybride