Ça Vous Regarde - Le débat : Charlie Hebdo plie mais ne rompt pas

par LCP

Jamais un numéro de journal n’aura été autant plébiscité. Cinq jours après l’attentat qui a touché Charlie Hebdo, la rédaction amputée de ses figures de proue signe un numéro spécial. Fidèle à son esprit irrévérencieux, le journal fait sa une sur une caricature du prophète Mahomet avec les mots « tout est pardonné ». Le prophète Mahomet y est représenté proclamant "Je suis Charlie". Cible des islamistes pour avoir souvent caricaturé Mahomet, ce numéro dit des « survivants » tient donc tête aux terroristes. Au vu de l’avalanche de demandes en France et à l’étranger, le numéro est tiré à trois millions d’exemplaires, contre 60.000 habituellement. Il sera vendu dans 25 pays et traduit en 16 langues. Dans ce numéro spécial, l’éloge funèbre a été proscrit. « On ne voulait pas faire un numéro nécrologique. On ne voulait pas être pleurnichard", a déclaré Gérard Biard, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire. Richard Malka, l’avocat du journal a rappelé que les dessins de Mahomet et autres autorités religieuses étaient récurrents dans le journal. "On ne cédera rien, sinon tout ça n’aura pas eu de sens. " cela signifie aussi le "droit au blasphème", a dit Me Malka. Au nom de la liberté d’expression, doit-on tout accepter ?Les invités d’Arnaud Ardoin en parlent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde.Chantal Jouanno, sénatrice UDI de ParisNoël Mamère, député écologiste de GirondeDaniel Leconte, journaliste, fondateur de Doc en Stock et Film en Stock, réalisateur de « C’est dur d’être aimé par des cons »Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de LibérationQuestion jdd : Etes-vous d’accord avec la une de ce numéro spécial de Charlie Hebdo ?Réagissez également avec le hashtag #CVR sur Twitter.

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