Tony Blair : "l'opposition syrienne a en son sein des éléments qui nous déplaisent profondément"

par euronews-fr

Au Forum économique de Davos, l’ancien Premier ministre britannique et émissaire du Quartet international sur le dossier israélo-palestinien, Tony Blair, a répondu aux questions d’euronews. Il nous livre sa vision de la résolution du conflit en Syrie alors qu‘à Genève sont réunis les représentants du gouvernement de Bachar al-Assad et de l’opposition syrienne pour tenter de trouver un accord : “Pour que nous puissions obtenir un accord sur une transition politique en Syrie, sur un nouveau gouvernement, une nouvelle direction pour le pays, les deux parties doivent d’abord se rendre compte qu’elles ne peuvent pas l’emporter militairement sur le terrain et ensuite réaliser qu’elles vont devoir mettre un terme au conflit par la négociation. Mais ces 6 à 9 derniers mois, je pense que la situation sur le terrain a évolué en faveur du régime. Pour nous, occidentaux, ce que nous devons nous demander maintenant, c’est comment faire en sorte que l’opposition puisse négocier avec le régime sur un même pied d‘égalité. Ceci dit, il y a un facteur qui complique les choses, puisque l’opposition a en son sein des éléments qui nous déplaisent profondément.” En début de semaine, le secrétaire général des Nations Unies avait invité l’Iran à la conférence de paix internationale qui a eu lieu à Montreux hier, puis il a retiré son invitation sous la pression des occidentaux et de l’opposition syrienne. La Russie a déclaré que c‘était une erreur. Qu’en pense Tony Blair ?“Franchement, je ne pense pas que l’invitation ou non de l’Iran soit le problème. Le problème est, comme je l’ai dit, que nous modifions l‘équilibre des forces sur le terrain pour que le président Assad en arrive à vouloir parvenir à un accord sur la transition politique.”Retrouvez l’intégralité de cette interview sur l’antenne d’euronews dès 19h45.

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