Sarkozy dénonce une instrumentalisation politique de la justice
par euronews-fr
Nicolas Sarkozy se défend par l’attaque et dénonce une instrumentalisation politique de la justice par le pouvoir socialiste et des juges de gauche. Après sa garde à vue, inédite pour un ancien président, l’ex-chef de l’Etat français a été mis en examen pour violation du secret de l’instruction, corruption et trafic d’influence actifs.“Je suis profondément choqué de ce qui s’est passé, a déclaré Nicolas Sarkozy. Je ne demande aucun privilège. Si j’ai commis des fautes, j’en assumerai toutes les conséquences. Ces chefs d’accusation sont grotesques. Et je vais vous en donner la preuve : lorsque je suis arrivé après 14 heures d’interrogatoire par les policiers, je ne connaissais pas le dossier, j’ai accepté de répondre à toutes les questions scrupuleusement, ça a donné 45 pages de procès verbal qui étaient à la disposition des juges, je me suis assis dans le fauteuil en face de ces deux dames juges d’instructions, elles m’ont signifié sans même me poser une question trois motifs de mise en examen avant même d’avoir répondu à quoi que ce soit.”Il y a cinq dossiers embarrassants pour Sarkozy, comme l’affaire Bygmalion, ou encore les accusations de financement libyen. Ces nouveaux ennuis judiciaires sonneront-ils le glas de sa carrière politique ? Nicolas Sarkozy s’exprimera fin août ou début septembre sur une éventuelle candidature à la présidence de l’UMP, premier pas vers la présidentielle de 2017.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
14:51Sports - Des airbags pour les cyclistes ?
-
14:26Environnement - A Paris, Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse baleinière, d'une manière ou d'une autre"
-
14:25Économie - Neige dans les Alpes: vigilance sur les routes mais "cadeau de Noël" en stations
-
14:10Monde - Attaque sur un marché de Noël en Allemagne : quel est le profil des victimes ?
-
09:20Auto - Freeporteur : la simplicité du cargo français