Nouvelle affaire de viol : Uber interdit d'exercer à New Delhi
par euronews-fr
Exaspération et sanction à New Delhi en Inde après le viol présumé d’une femme par un chauffeur de la société de voiturage Uber.com. Selon la police, l’homme avait déjà été accusé de viol et arrêté il y a trois ans, avant d‘être acquitté. Une foule s’est formée ce lundi devant le tribunal où le violeur présumé a comparu. Des manifestants ont réclamé davantage de mesures pour assurer la sécurité des femmes et ont fustigé le Premier ministre indien. Aidwa, l’Association démocratique indienne des femmes, a organisé également une manifestation. Selon la presse, Uber.com, qui met en relation clients et chauffeurs via une application sur smartphone, n’avait pas vérifié le passé du chauffeur incriminé. Le viol a été commis vendredi selon la victime et le suspect a été arrêté dimanche après d’intenses recherches. “Ça ne fera que m’effrayer un peu plus quand je sortirai tard le soir avec mes amis, a réagi Disha Rajput, une jeune femme. Cela me trouble émotionnellement, mentalement et aussi physiquement. Il y a déjà beaucoup de harcèlement dans le métro, dans le bus, dans le transport public. Même quand vous marchez sur la route, vous n‘êtes en sécurité nulle part”. Les autorités de New Delhi, elles, ont réagi en annonçant avoir interdit à la compagnie Uber d’exercer dans la capitale indienne. Une compagnie fondée en 2009 en Californie, et qui est désormais présente dans plus de 200 villes et 45 pays.
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