Moubarak blanchi: la colère des révolutionnaires de 2011
par euronews-fr
Quelques Égyptiens ayant participé au soulèvement populaire en 2011 qui a conduit au départ d’Hosni Moubarak, étaient à l’extérieur du tribunal ce samedi pour suivre l‘énoncé du verdict. Certains ont perdu des proches lors de la révolution.Alors forcément, le jugement rendu a de quoi nourrir leur amertume, leur rancœur et leur colère.“C’est injuste, lâche Samir, lui-même blessé lors des événements place Tahrir. On n’attendait pas ça de la justice égyptienne. On ne méritait pas un tel verdict, 4 ans après le soulèvement. Cela ne fait même pas 4 ans…”“Tout ça revient à dire qu’on a eu tort de descendre dans la rue il y a 4 ans, commente pour sa part, Nermine. C’est comme si on n’aurait pas dû manifester et défendre nos droits… Eux, là, ils sont acquittés ! Et les martyrs de la révolution ? Qui c’est qui les a tués ?”Et pendant que les opposants à Hosni Moubarak dénoncent un verdict “injuste”, ses supporteurs saluent la décision du tribunal.Parmi eux, Yasser Mohamed. “Merci mon Dieu pour ce verdict, lance-t-il. Enfin, il est fait justice à Moubarak. C’en est fini du complot révolutionnaire de janvier 2011 !”“Bravo au juge, ajoute une femme, un peu plus loin. Et félicitations au président Moubarak, qui souffre depuis 4 ans. Grâce à Dieu, la justice a été rendue et la vérité a éclaté. Il faut maintenant lui rendre les honneurs.”En 2011, les manifestations ont duré dix-huit jours, essentiellement sur la place Tahrir au Caire. Les affrontements avec la police ont fait officiellement 846 morts.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
15:33Sports - Israël : Un point historique
-
15:32France - Procès des viols de Mazan: avec Charly A., les clichés du porno en accusation
-
15:27Économie - Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
-
15:27France - Le geste généreux d'un homme de 75 ans envers une petite commune du Finistère
-
07:00Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers