Le Premier ministre turc veut la tête de Fethullah Gülen
par euronews-fr
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan concrétise ses menaces contre l’ancien soutien de l’AKP, désormais ennemi juré, Fethullah Gülen. Depuis des mois, Erdogan accuse le prédicateur islamiste de comploter contre son régime et de vouloir instaurer un “Etat parallèle” en Turquie. Hier, après son discours hebdomadaire au parlement, il a annoncé que le processus de demande d’extradition avait débuté et il espère que l’administration américaine répondra favorablement à sa requête. Mais, en l’absence pour l’heure de toute inculpation ou condamnation du prédicateur en Turquie, son souhait revêt un caractère exclusivement politique. L’ambassade des Etats-Unis à Ankara s’est refusée à tout commentaire.Fethullah Gülen est installé aux Etats-Unis, en Pennsylvanie, depuis 1999. Son organisation Hizmet gère plusieurs sociétés et établissements scolaires de renom en Turquie.Pour Erdogan, les “gülenistes”, très influents dans la police et la magistrature, ont fabriqué de toutes pièces le scandale de corruption qui a ébranlé son gouvernement en décembre dernier. Depuis la guerre est ouverte et Erdogan a voulu faire le ménage. Le Premier ministre a même accusé les réseaux sociaux de répandre des accusations contre lui et a fait fermer Twitter pendant deux semaines.Toutes ces mesures ont suscité de vives réactions sur la scène internationale, la dernière en date est venue du président allemand qui a osé critiquer les dérives autoritaires du gouvernement lors de son séjour en Turquie.
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