Le parlement grec vote le bonus des retraités, Tsipras à Bruxelles

par euronews-fr

Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, à Bruxelles pour sauver les mesures d’allègement de la dette de son pays, remises en question par la présidence de l’Eurogroupe, à la demande de l’Allemagne. En cause : de nouvelles mesures sociales, approuvées ce jeudi soir par le parlement grec. “Je crois que le moment est venu d’avancer. Je vais avoir la chance de discuter avec nombre de mes collègues. Je crois que nous pourrons nous entendre sur une avancée sans chantage et dans le respect de la souveraineté de chaque pays,“ a déclaré Alexis Tsipras à son arrivée. Il a notamment le soutien de Paris et du commissaire européen aux affaires économiques et financières, Pierre Moscovici. “Je pense qu’il est vraiment impossible d’opposer l’allègement de la dette grecque, qui est indispensable d’une part, et d’autre part la cohésion sociale, la justice sociale qu’attendent les Grecs. Et donc il faut que cette discussion se poursuive et qu’elle aboutisse, mais qu’elle aboutisse dans la bonne direction,“ a-t-il précisé. Les retraités grecs mobilisés Les retraités grecs s‘étaient réunis devant le parlement ce jeudi pour inciter les élus à voter en faveur de l’octroi d’un bonus de noël aux plus modestes d’entre eux soit 1,6 millions de personnes. Un geste de 617 millions d’euros qu’eux-mêmes jugent insuffisant. C’est le cas de Jenny Papanikolaou. Pour elle, l’indignation de Berlin n’a pas lieu d‘être. “Tsipras a beau donner une somme d’argent aux retraités, cela reste un geste ponctuel. Il a beaucoup taillé dans les retraites, il a pris beaucoup plus que ce qu’il veut donner. Et c’est ça le plus important,“ explique-t-elle. Athènes entend financer son cadeau de noël par l’excédent budgétaire dégagé au-dessus des objectifs fixés par ses créanciers internationaux. Egalement prévu : le report de la TVA imposée aux îles touchées par la crise migratoire. Avec AFP, Reuters.

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