Le FMI craint la montée du protectionnisme

par euronews-fr

L‘économie en berne encourage le protectionnisme, or le protectionnisme nuit à la croissance. C’est la conclusion du dernier rapport du Fond monétaire international (FMI), qui a maintenu ce mardi ses prévisions de croissance mondiale pour cette année à +3,1%. Surprise : cette année les projections de croissance pour la zone euro sont supérieures à celle des États-Unis. Les USA, victimes de l’appréciation du dollar et du manque d’investissements, se voient amputé de 0,6 points de croissance à +1.6%. Pour 2017, le FMI prévoit +2.2% aux États-Unis et +1,5% en zone euro. En France, la prévisions est de +1,3% cette année, légèrement en dessous de la moyenne de la zone euro (+1,7 ). Pour 2017, le fonds maintient sa projection de +1,3. Ce que montrent les chiffres. Voir tableau sur les perspectives de la croissance mondiale #WEO https://t.co/cLBJwAiPnc pic.twitter.com/LSuf5DVAmb— FMIactualites (@FMIactualites) 4 octobre 2016 Aux États-Unis comme en Europe, le FMI observe une recrudescence des politiques favorisant le repli sur soi plutôt que l’ouverture. “La croissance a été trop faible trop longtemps et dans de nombreux de pays elle a bénéficié à peu de gens. Les répercussions politiques pourraient encore miner la croissance mondiale. Le Brexit est un exemple de cette tendance” a expliqué le chef économiste du FMI Maurice Obstfeld. La stagnation persistante ds les pays avancés favoriserait le sentiment anti-commerce frainant la croissance #WEO https://t.co/XzLMMxrXKx— FMIactualites (@FMIactualites) 4 octobre 2016 Très pessimiste après le référendum britannique, le fonds s’est montré rassurant, au regard notamment des bons chiffres de la consommation au Royaume-Uni. Le FMI a ainsi revu ses projections à la hausse pour le pays en 2016 (+1,8%), mais les a baissé pour l’an prochain (+1,1%), quand débuteront les négociations de sortie avec l’UE et leur lot d’incertitudes. La livre sterling continue sa chute : Elle était ce mardi à son plus bas niveau face au dollar depuis 31 ans. Une nouvelle que voient d’un bon œil les entreprises exportatrices. La Bourse de Londres clôturait en hausse de 1,3% à un niveau presque historiquement haut.

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