La détresse des familles des passagers du vol disparu
par euronews-fr
Deux femmes marchent dans un couloir ; l’une d’elles pleure en parlant au téléphone. Elle explique qu’elle est à Pékin, dans l’attente de papiers et de renseignements… C’est dans un hôtel que des responsables de l’ambassade de Malaisie en Chine ont choisi de traiter de façon expresse les demandes de visas des proches des passagers du Boeing 777. Certains désirent se rendre à Kuala Lumpur pour se rapprocher du théâtre des opérations, d’autres sont venus rencontrer des responsables de Malaysia Airlines, mais ils sont déçus :“Nous ne voulons pas aller tout de suite en Malaisie. Il n’y a encore aucun résultat des opérations de recherches. Si nous allons en Malaisie, on ne pourra rien faire à part attendre, comme on fait ici à Pékin. Si nous allons en Malaisie, sur qui pourrons-nous compter ? La plupart d’entre nous ne parlent pas anglais. Nous sommes en Chine et pour l’instant les gens de Malaysia Airlines nous traitent vraiment mal. Si nous nous rendons en Malaisie, est-ce-qu’ils vont s’occuper de nous ? J’en doute !”“Bien sûr que je ne suis pas satisfait. Tous les membres de ma famille sont bouleversés. Ce que nous voulons c’est une réponse claire. C’est trop long et nous n’avons toujours pas de réponse.”Pékin doit envoyer dès aujourd’hui une équipe pour enquêter et apporter son soutien aux membres des familles en Malaisie.Les médias d’Etat chinois fustigent les “carences” des dispositifs de sécurité de la compagnie et de l’aéroport, qu’il s’agisse d’une disparition de l’appareil ou d’un acte terroriste.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
04:13France - Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
-
04:01Monde - Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
-
03:28Monde - Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
-
15/11Sports - Pro D2 (J11) : Grenoble retrouve son fauteuil
-
15/11Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers