"Hamas ne veut pas que ça s'arrête" : "Netanyahu a d'énormes responsabilités dans cette affaire"
par France 24 FR
Dans la cour des Invalides, 42 portraits et trois fauteuils vides: Emmanuel Macron a rendu hommage mercredi aux victimes françaises de l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, le "plus grand massacre antisémite de notre siècle". Une émotion intense a envahi les lieux, sous un ciel lourd, lorsque sont apparus sur un écran géant les 42 visages souriants et insouciants, tandis que résonnait Kaddish, une composition de Maurice Ravel inspirée de la rituelle prière des morts juive. La France compte la première communauté juive d'Europe, avec environ 500.000 personnes, et près de 100.000 ressortissants vivant en Israël, ayant souvent la double nationalité. En 2023, le nombre d'actes antisémites y a aussi été multiplié par quatre, notamment après le lancement de l'offensive israélienne à Gaza en riposte à l'attaque du 7 octobre. Pour Ange Kalderon, invité de France 24, président de l’Association "7 octobre, vies brisées en Israël", et membre de la famille d'Ofer Kalderon, encore otage du Hamas, et d'Erez, 12 ans, et Sahar, 16 ans (libérés tous les deux fin novembre) », "un moment donné, Monsieur Netanyahou devra se montrer aussi courageux que son frère", Yonatan Netanyahu, qui a trouvé la mort "à Entebbe en libérant les otages", explique M. Kalderon. Netanyahou devra "prendre ses responsabilités car il a d'énormes responsabilités dans cette affaire". M. Kalderon affirme qu'il croit "dans la démocratie israélienne" et il croît que "ce jour arrivera".
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