France : rentrée politique sous le signe de la présidentielle
par euronews-fr
La campagne électorale pour la présidentielle en France passe la vitesse supérieure. Malgré les difficultés financières qui plombent le Front National, Marine Le Pen a affirmé qu’elle et son parti étaient “prêts, résolus” et surtout “organisés”, lors de ses voeux à la presse ce mercredi à Paris. Candidate officielle depuis près d’un an, les sondages la crédite d’environ 25% des intentions de vote. “Je vois passer des candidats elliptiques, qui apparaissent puis disparaissent. Je vois des présidents de la République annoncés, qui s’effacent ensuite comme si leur quinquennat n’avait été qu’un bug politique” a t-elle raillé. Et de conclure “face à ce désordre, il y a de mon côté une campagne ordonnée, une campagne en ordre pour remettre la France en ordre”. Chez les socialistes, la course à la primaire se poursuit. A plus de deux semaines du scrutin, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a dévoilé les grandes lignes de son programme, tentant de se démarquer de ses six concurrents, dont Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon. “J’assume pleinement ce qui a été engagé avec le président de la République avec François Hollande depuis 2012. C’est ma conception de la responsabilité mais je revendique aussi le droit d’inventivité, librement parce que je suis candidat à la présidence de la République”, a t-il déclaré. Discret depuis sa désignation fin novemenbre, le candidat de la droite, François Fillon a également fait sa rentrée politique ce mardi, défendant son programme “libéral” et “radical”. Favori dans les sondages, son camp guette toutefois la montée d’un autre candidat l’ancien ministre de l‘économie Emmanuel Macron.
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