Des rouleaux bibliques endommagés reconstruits en 3D
par euronews-fr
Une nouvelle technique d’imagerie numérique en 3D a révélé le contenu d’une très ancienne version d’un texte de l’ancien testament, datant d’au moins quinze siècles et qui est trop endommagée et fragile pour être déroulée. Une équipe de recherche américano-israélienne a pu déterminer que ce document, fait de peau d’animal, était une version du Lévitique, le troisième des cinq livres de Moïse, la Torah, dont il contient les “deux premiers chapitres”:http://www.deadseascrolls.org.il/learn-about-the-scrolls/discovery-and-publication?locale=en_US. Pnina Shor, des autorités israéliennes de l’antiquité : “Ce morceau de charbon de bois a été un très beau rouleau d‘écritures. Il a brûlé et bien sûr il est devenu illisible. Nous avons donc déroulé virtuellement le rouleau pour aller à l’intérieur de ce morceau et pour le séparer en différentes couches. Nous voulions trouver les couches qui présentaient les meilleurs restes d‘écritures avant de les dérouler.” Ces chercheurs ont pu produire virtuellement une image du document entièrement déroulé, montrant un texte de 35 lignes dans chaque colonne, dont 18 étaient préservées et 17 ont été reconstituées. Le manuscrit a été mis au jour en 1970 lors de travaux d’excavation à la synagogue d’Ein Gedi en Israël, près de la rive occidentale de la Mer Morte. Elena Libman, des autorités israéliennes de l’antiquité : “Quand j’ai vu la boite avec quelque chose de noir, je n’aurais jamais imaginé pouvoir en faire quelque chose.” Le déroulement virtuel commence avec l’acquisition d’un scanner volumétrique tri dimensionnel du manuscrit endommagé. Ce scan produit un jeu d’image qui s’entrecroisent et qui nous montrent la structure interne du rouleau. Quand on le regarde comme un objet en 3D on peut clairement voir couches individuelles du rouleau, et que le texte sur la surface de ces couches est masquée. Afin d’avoir une version lisible du rouleau ces images doivent passer au travers d’un tuyau virtuel de déroulement. Tout d’abord nous capturons les couches en 3D du rouleau, un processus que nous appelons la segmentation. Sur la gauche de l‘écran le logiciel se déplace dans le rouleau, image après image et dessine la forme d’un seul rouleau. Sur la droite on peut voir la modélisation 3D produite.” Ensuite on extrait l’encre des informations, c’est ce qu’on appelle la texturation, en utilisant la forme en 3D qui a été générée par la segmentation. Les pixels clairs indiquent les régions d’information dense soit dans ce cas de l’encre avec du fer ou du plomb. Pnina Shor : “Grâce à cette technologie on va pouvoir ouvrir de nouveaux horizons à la recherche scientifique dans le sens où il ne sera désormais plus nécessaire de dérouler ces rouleaux ou d’intervenir physiquement, parce qu’on va pouvoir regarder à l’intérieur de tout objet sans intervention physique.” Cette technologie numérique a été mise au point par Google et par la Fondation scientifique nationale américaine. Elle doit être mise à la dis
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