Burkina Faso : l'armée aux commandes avec l'accord de Compaoré ?
par euronews-fr
La situation est encore confuse après une journée de manifestations et de violences sans précédent contre les symboles du pouvoir dans la capitale. En fin de journée, après l’incendie de l’Assemblée nationale et le sac de la télévision, le président Blaise Compaoré a fait savoir, par communiqué, qu’il déclarait l‘état de siège. Puis l’armée a pris le relais et lors de la conférence de presse de l’Etat-major des armées, le chef des armées Nabéré Honoré Traoré, a fait lire ce qui suit par un porte-parole : “L’Assemblée Nationale est dissoute, le gouvernement est dissout, un organe transitoire sera mis en place en concertation avec toutes les forces vives de la Nation en vue de préparer les conditions pour le retour à l’ordre constitutionnel normal dans un délai de 12 mois au plus tard”.Lui-même arrivé à ce poste après un putsch contre Thomas Sankara il y a 27 ans, le président Compaoré comptait encore se représenter grâce à une modification de la constitution. Mais les opposants ont dit stop et ont réclamé sa démission. Sur une télévision privée, Compaoré a déclaré vers 23h qu’il remettrait le pouvoir à l’issue d’une transition. En début de nuit, la prise de pouvoir de l’armée était assez mal acceptée par les manifestants à Ougadougou qui tentaient de contourner le couvre-feu imposé jusqu‘à 6h du matin. La journée aurait fait une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés.
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