Bosnie : "les inondations sont aussi graves que la guerre"
par euronews-fr
C’est le sentiment de la plupart des habitants confrontés à une situation critique. Ce mardi, le pays observait une journée de deuil en hommage aux victimes.A Maglac, les dégâts sont considérables. Nombres de résidents avaient fui les combats lors de la guerre de 1992-95. Ils étaient pourtant revenus et avaient même reconstruit leur vie à l’image de cette femme : “après la guerre, j’ai retrouvé mes meubles, je les ai réparés et j’ai pu les utiliser de nouveau. Mon canapé, mon placard, il y avait des trous mais j’ai pu les utiliser. Maintenant, on n’a plus rien, plus de lit, plus d’armoire, c‘était tout au premier étage, et il n’y a plus rien”, constate avec tristesse cette vieille femme.Un nouveau danger est venu s’ajouter au calvaire des sinistrés : en raison surtout des glissements de terrain comme ici dans les environs de Tuzla, les autorités ont mis en garde contre de possibles déplacements de champs de mines datant de la guerre. “En deux jours, tout a été détruit alors que nous avions réussi à tout reconstruire depuis notre retour. Ils nous disent de partir, mais pour aller où ? Nous avons des bêtes que vont-elles devenir, on ne peut pas gagner notre vie sans elles ?”, se lamente cette femme.Selon les autorités de Bosnie, plus d’un million de personnes, un quart de la population du pays, est affecté par les inondations et les glissements de terrain.Des cohortes de volontaires sont mobilisés pour nettoyer et désinfecter les régions touchées afin d‘éviter une “épidémie catastrophique”.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
02:14Monde - Malgré l'espoir d'un cessez-le-feu, la violence se poursuit à Gaza
-
00:14Sports - Coupe de France (32es de finale) : Safonov, Ramos, Koffi... Les tops/flops de Lens - PSG
-
22/12Monde - En quête d'un record du monde, une cheffe ivoirienne crée un engouement national
-
22/12France - Mayotte : drapeaux en berne, minute de silence… Comment fonctionne la journée de deuil national ?
-
22/12Auto - Freeporteur : la simplicité du cargo français