Bataille de Mossoul : Badgad dit non à Ankara
par euronews-fr
La visite surprise, samedi à Bagdad, du secrétaire d’Etat américain à la Défense n’y a rien changé : le gouvernement irakien reste opposé à l’intervention militaire de la Turquie dans la reprise de Mossoul, au nord du pays. Ashton Carter avait bon espoir que l’Irak et la Turquie parviennent à un compromis. Poliment mais fermement, le Premier ministre irakien a rejeté la proposition d’Ankara. Haider Al-Abadi, Premier ministre irakien : “La bataille de Mossoul est irakienne et ce sont les Irakiens qui la mènent et qui l’ont plannifiée. Je sais que les Turcs veulent y participer, nous les remercions, mais c’est quelque chose que les Irakiens vont gérer.” Vendredi, le président turc a rappelé au secrétaire d’Etat américain qu’il ne comptait pas rester simple spectateur dans la région de Mossoul, après la chute de Daesh. Ankara redoute la mainmise des kurdes et des musulmans chiittes à sa frontière. Irak: “hors de question” pour la Turquie de rester à l‘écart de l’opération de Mossoul https://t.co/GHOibgd7YF— RTBF info (@RTBFinfo) 17 octobre 2016 Environ 2000 soldats turcs sont déjà en Irak Et, depuis un an, près de Mossoul, l’armée turque entraîne aussi quelque 3000 combattants sunnites. Face à l’offensive sur Mossoul, l’armée n’attend qu’un signal pour traverser officiellement la frontière irakienne. Comme elle l’a déjà fait en septembre dernier en Syrie. Avec Agences
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