Avec le cessez-le-feu, la vie reprend peu à peu son cours à Gaza
par euronews-fr
Au deuxième jour sans combats, les marchés sont à nouveau présents et les Gazaouis tentent d’aller de l’avant. Difficile pourtant de s’approvisionner, non seulement parce que le blocus imposé par Israël continue, mais aussi parce que la plupart des infrastructures de Gaza ont été détruites par les bombardements de Tsahal.Avec 11 000 maisons en ruine ou inhabitables, nombres d’habitants n’ont plus de toit aujourd’hui. Ils ont trouvé refuge dans les écoles des Nations Unies.“Nous aimerions vivre comme tout le monde, comme vous vivez dans d’autres pays, avec humanité et dignité. Mais ici, c’est la misère, on se sent abandonné. J’avais un peu de terre, elle a été vendue pour 38 000 dollars mais je n’ai jamais vu l’argent. Et là encore, on m’a pris un petit morceau, et on ne m’a rien donné”, explique cet homme.Les édifices ont beaucoup souffert mais les hommes ont payé le plus lourd tribu. Près de 2000 victimes dont un tiers d’enfants. Pour ceux qui ont survécu à la dernière offensive israélienne, tout est difficile raconte cette femme : “les bébés pleurent toute la journée. Ils mangeaient des aliments en conserve depuis presque un mois, maintenant il n’y a plus grand chose à manger. Ils ne peuvent pas bien dormir”.Dans cet immense champ de ruines, l’espoir des Gazaouis est placé dans les négociations au Caire pour parvenir à une trêve durable et commencer la reconstruction.
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