Blocus, violences, incendies : la contestation sociale gagne les lycées
par lobs
Des dizaines de lycées sont perturbés depuis le début de la semaine. Un mouvement de contestation lycéen est né assez spontanément dans le sillage des "gilets jaunes". Ils protestent contre les réformes en cours : celle du bac, mais aussi celle du lycée, de la voie professionnelle, et plus largement contre la sélection à l'université. En début de semaine, le mouvement affichait des contours diffus. Mais les débordements et éruption de violences qui ont émaillé la mobilisation n'ont pas découragé les syndicats. Un appel à la "mobilisation générale" a été lancé pour ce jeudi. Mardi, 200 établissements, soit environ 5% des lycées français, avaient été perturbés ou bloqués. Le lendemain, un des blocus dégénéraient avec l'hospitalisation d'un mineur à St-Jean-de-Braye, dans le Loiret. Il a reçu un tir de flashball dans la tête, a confirmé son père à "l'Obs". "Des lycéens sont aujourd'hui à l'hôpital à cause des violences de policiers", a dénoncé Louis Boyard, à la tête du syndicat lycéen UNL, après avoir été reçu mercredi au cabinet de M. Blanquer. Le gouvernement "a créé une colère dans les lycées, aujourd'hui lui seul peut l'apaiser en accédant à nos revendications. Il y aura des morts s'il ne fait rien", a-t-il redouté.
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