Willy Delajod va déposer une plainte suite aux "insultes et menaces" à son encontre

Fraîchement réélu à la tête de la Fédération française de football samedi quelques heures avant OM - Lille, Philippe Diallo a volé au secours de Willy Delajod, sorti sous une bronca et escorté jusqu'au vestiaire samedi au coup de sifflet final. Sur les réseaux sociaux, l'arbitre a été victime de cyberharcèlement et entend déposer une plainte pour laquelle la FFF se constituera partie civile. Philippe Diallo n'a pas pris le temps d'arroser son deuxième mandat à la tête de la Fédération française de football. Le dirigeant a décrété un communiqué ce dimanche, au lendemain de sa réélection. Rien à voir avec sa réinvestiture : le natif de Saint-Nazaire a tenu à condamner le torrent qui a emporté Willy Delajod au Vélodrome samedi soir au coup de sifflet final d'OM - Lille (1-1), et a ruisselé sur les réseaux sociaux dans les heures suivantes. "Philippe Diallo, condamne avec la plus grande fermeté les insultes et menaces intolérables, sur les réseaux notamment, dont est victime l'arbitre Willy Delajod (...).La FFF entend réaffirmer son soutien plein et entier aux arbitres, chargés d'une mission de service public, face à ces agissements inacceptables et condamnables. La FFF annonce qu'elle se constituera partie civile dans le cadre du dépôt de plainte auquel Willy Delajod entend procéder", détaille le communiqué. L'homme en noir avait quitté la pelouse du Vélodrome sous une assourdissante bronca et escorté par plusieurs agents de sécurité au coup de sifflet final d'une rencontre spectaculaire au cours de laquelle il ne s'était pas montré à la hauteur de l'évènement. En dehors des critiques des deux entraîneurs en zone mixte, des chants insultants en tribunes, Willy Delajod a dû faire face à une vague de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux et même sur... sur les avis Google de son entreprise de promotion immobilière, ruinés par des supporters encore rancuniers.