Retour sur les origines de la retraite en France
par nice-matin
Oui, ça a l’air bête comme ça, mais au vu des débats sur l’âge, le montant des pensions, la pénibilité du travail … Peut-être est-il temps de rappeler ce qu’est la retraite ? Très clairement, et ça mobilise nos esprits depuis Colbert en 1670, qui a mis en place le premier système de retraite pour recruter les meilleurs marins militaires. Le concept, c’est après des années de bons et loyaux services, l’Etat verse donc une pension pour pouvoir profiter paisiblement de ses “vieux jours”. Ensuite l’idée fait son chemin petit à petit, mais fin du XVIIIème, c’est surtout une affaire d’aristocrates, comme l'explique Benoît Carré à France Culture : "À cette époque, l'espérance de vie est de 50 à 60 ans pour la masse des Français alors que pour l'aristocratie, elle va jusqu'à 70-80 ans. Ce sont donc eux qui réclament une retraite, puisqu'ils estiment pouvoir en bénéficier." Avec le XIXe siècle et l’industrialisation viennent aussi plusieurs régimes de retraites en France : les fonctionnaires de l’Etat, puis la sidérurgie, les chemins de fer … Cela permettait donc d’attirer dans des secteurs particulièrement exposés. À noter qu’en Allemagne, un certain Bismarck instaure la retraite pour tous et toutes dès 1889 alors que nous, on va attendre 1945 et Pierre Laroque pour enfin l’avoir grâce à la sécurité sociale. Elle est d’ailleurs fixée à 65 ans, puis baissée par Mitterrand à 60 ans. Depuis des décennies, la question de la réforme des retraites fait débat dans l’opinion et au sein des gouvernements successifs.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
04:13France - Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
-
04:01Monde - Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
-
03:28Monde - Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
-
15/11Sports - Pro D2 (J11) : Grenoble retrouve son fauteuil
-
15/11Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers