Renaud Muselier fait le point sur les JO d’hiver 2030 et les municipales 2026

par La Provence

Renaud Muselier, président Renaissance de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, réclame de l'État, plongé probablement dans une crise politique avec la motion de censure déposée à l'encontre du gouvernement Barnier pour le vote du budget, "qu'il respecte ses engagements". Notamment pour le financement de l'organisation des Jeux olympiques 2030 dans les Alpes et en région.  Renaud Muselier évoque également dans nos colonnes le rôle qu'il souhaite jouer pour Marseille avec en ligne de mire les municipales 2026. Vous êtes très critique sur la situation à Marseille. Mais toujours pas candidat aux municipales de 2026 ? Quand je vois que cette ville n'avance pas, ça me navre. Mon devoir, c'est d'aider les 946 communes de la région, dont Marseille. On a fait la Grotte Cosquer, la Cité scolaire internationale, le nouveau Samu, l'électrification à quai des navires, le dossier de la gare Saint-Charles… J'ai essayé de convaincre Benoît Payan de dédier quelqu'un à la recherche de fonds européens, mais il ne veut pas. Quand l'UE met un euro à Marseille, c'est cinq à Toulon et sept à Nice. C'est beaucoup d'argent perdu ! Ma position personnelle, c'est la clarté. Mais personne ne me croit ! Je ne suis pas candidat mais je veux transmettre mon expérience politique à des gens raisonnables. Est-ce qu'on peut rester dans cette forme de statu quo, voire de déclin ? Un déclin qui a commencé pendant les années Gaudin ? Non. Je ne m'enferme pas dans le déni mais je ne regarderai pas sans cesse dans le rétroviseur. C'est demain qui compte. Est-ce qu'on vit mieux à Marseille en 2024 qu'en 2020 ? Si la réponse est oui, le maire non élu peut gagner. Mais je ne le crois pas. Après avoir prôné l'union de la droite et le centre en 2023, avez-vous avancé ? On va rassembler les raisonnables comme je l'ai fait aux régionales. Je vais apporter un message de clarté et d'alternance, sans conflit mais en soulignant les choses. Nous sommes radicalement raisonnables. On ne doit pas penser en termes de revanche ou de retour, ça ne marchera jamais. Mais les gens veulent savoir pourquoi ce qui fonctionne ailleurs n'existe pas ici.

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