La défense, talon d'Achille des Olympiens pour le Clasico ?
par La Provence
Alors que l'arrière-garde olympienne affiche quelques lacunes et n'est guère sereine depuis le début de saison, celle-ci va devoir endiguer les assauts du PSG, meilleure attaque du championnat, dimanche soir (20h45) au Vel'. Enivrés par ce séjour cinq étoiles à la Mosson, les Olympiens ont plié bagage le cœur léger. Avant de prendre la route, direction la maison, Leo Balerdi et sa bande ont glissé de précieux souvenirs dans leurs valises. Trois points bienvenus dans la course au podium (si ce n'est mieux), de la confiance pour ceux qui en manquaient, une collection de buts plus beaux les uns que les autres et, chose assez rare pour être soulignée, une jolie feuille blanche. Une clean-sheet pour les anglophones ou intimes du ballon rond. Si l'Olympique de "Roby" a réussi à garder sa cage inviolée face aux Héraultais, pour la deuxième fois cette saison (après Nice, à domicile), il le doit autant à une phénoménale parade de Geronimo Rulli qu'à la forme des pieds d'Akor Adams. Même face à un MHSC profondément malade, la défense provençale n'a pas rassuré, donnant encore l'impression d'être sur un fil. À Montpellier, celui du hors-jeu. Cette même arrière-garde perçue, sur le papier, comme le point faible d'une équipe renforcée partout ailleurs, mais un peu moins là cet été. Au-delà du bilan chiffré, plutôt satisfaisant (8 buts encaissés, 3e meilleur total de L1 derrière Monaco et Lens, avec 4 buts concédés), l'impression d'ensemble laisse planer le doute quant aux futures échéances. En tête, le Clasico. Huit attelages en huit matches Difficile pour Roberto De Zerbi de façonner une base solide quand le sort s'acharne contre lui, entre blessures (Merlin, Balerdi), suspensions (Cornelius, Balerdi) a minima sévères, et temps d'adaptation. Au maillot marseillais pour Brassier, à un nouveau statut pour capitaine Balerdi. Le constat est sans appel. Depuis les trois coups de la saison, le technicien lombard n'a jamais pu aligner deux défenses identiques... Dans ces conditions, les automatismes peinent à germer. Ajoutez à cela un système très exigeant, qui expose ses centraux (qu'ils soient deux ou trois) à la perte de balle, et vous aurez un condensé des problèmes rencontrés, pour l'instant, par le rideau olympien. "La philosophie de De Zerbi crée du déséquilibre, ouvre pas mal de portes à l'adversaire. Et l'équipe est en difficulté quand elle court vers son but. Même Montpellier a réussi, en première mi-temps, à se procurer plusieurs situations de contre. Sans manquer de respect à cette équipe, ça ne devrait pas arriver, grimace l'ancien défenseur de l'OM (2002-04), Fabien Laurenti. On savait un peu à quoi s'attendre, en regardant le parcours du coach. Ses équipes ont toujours encaissé beaucoup de buts, mais si c'est la condition pour en marquer autant... Ce sera plus problématique quand on croisera des clubs comme Paris. Il va falloir faire très attention, car ça peut faire mal." Les dangers numéro 1 du PSG sont Barcola et Dembélé, sur les ailes. Malheure
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