L'orangerie du château de Thézan, un patrimoine en passe d'être sauvé par Stéphane Bern

par La Provence

Au château de Thézan, le jardin d’hiver a été sélectionné par la Mission Stéphane Bern pour être rénové. Les travaux, qui devraient coûter 350 000 euros, ont débuté cet été. Les propriétaires attendent de connaître la somme allouée. Depuis l’achat du château de Thézan et de son orangerie à Saint-Didier, en 2019, Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia ont une mission en tête : redonner de sa superbe à ce patrimoine. Après avoir rouvert quatre nouvelles pièces au mois de mai, c’est l’orangerie qui reprend, petit à petit, son apparence d’antan. Et ce, grâce à la sélection par le Loto du patrimoine mené par la Fondation du patrimoine dans le cadre de la Mission Stéphane Bern - seul monument de Vaucluse à être lauréat cette année. L’orangerie, construite au milieu du XIXe siècle, a connu plusieurs usages. À l’origine, elle était un jardin d’hiver dans lequel on retrouvait les arbres à agrumes. En 1862, le château est devenu un centre d’hydrothérapie avec l’orangerie comme lieu de détente et salon de thé pour les curistes. Dans les années 30, l’établissement thermal se transforme en clinique psychiatrique composé de 58 chambres et d’une buanderie en lieu et place de l’orangerie. "À la fin des années 20, les gens n’avaient plus les moyens de s’offrir des cures", explique Pierre de Beytia pour expliquer ce changement d’activité. La fermeture de la clinique à la fin des années 80 signera l’abandon total de l’orangerie et du château. "Quand nous avons acheté, il restait des draps étendus dans l’orangerie. Vous vous rendez compte ! Cela faisait 30 ans qu’ils étaient là", raconte le propriétaire. Trente années d’abandon qui ont laissé des traces, des dégradations par le temps, le vandalisme et les squatteurs. Une restauration du sol au plafond Ce n’est pas une mince affaire que de remettre en état l’orangerie. La première étape des travaux, qui ont commencé en début d’été, a été de détruire un appentis construit à l’époque où l’orangerie était une clinique. "Il n’y avait pas de fondation, l’appentis entraînait le bâtiment de l’orangerie dans sa chute. Il fallait absolument le détruire", détaille Pierre de Beytia. Ensuite, c’est le petit pont donnant accès au bâtiment qui a dû être rénové et renforcé, puis le perron. La façade a également reçu un coup de propre et a retrouvé son éclat. Le couple parisien et leur architecte s’appuient sur des photos d’époque pour restaurer au plus près de la construction initiale. Aujourd’hui, les travaux se concentrent sur la toiture qui "n’a pas été refaite depuis plus de 100 ans", puis ce sera au tour des menuiseries métalliques encadrant les impressionnantes vitres, au printemps prochain. Les propriétaires espèrent que la restauration de l’orangerie sera terminée en fin d’été 2025. Ces travaux ont un coût, estimé à 350 000 euros. Pour l’heure, Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia ne connaissent pas la somme allouée par le Loto du patrimoine, qui dépend des gens qui ont joué. Ils seront fixés début décembre. Pour l’heure, e

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