En immersion dans une prise d'otage pour une exercice avec des unités d'élite

par La Provence

Plusieurs unités de gendarmerie, dont l'antenne GIGN d'Orange, ont pris part, hier, à un exercice d'ampleur. Le scénario : une "tuerie de masse" dans un multiplexe de la zone commerciale. 8h30, dans la zone commerciale déserte, quartier bouclé pour les besoins de l'exercice, un "témoin" contacte le 17 : un homme est entré armé et cagoulé dans le cinéma le Capitole. "Il y a des morts partout. Ça tire. Je sais pas combien ils sont. Il faut vite venir", articule-t-il dans le combiné. Très vite, "exercice, exercice, des tirs d'arme à feu en cours au cinéma le capitole", résonne sur les ondes radio. Dans les unités de gendarmerie, les premières équipes se mettent en route. Ainsi commence le scénario, fictif, d'une "tuerie de masse" dans les locaux du multiplexe. Un entraînement, pour tous les militaires de la gendarmerie appelés à intervenir en cas d'événement de ce type : des gendarmes "du quotidien", aux groupes spécialisés comme le GIGN, en passant par les partenaires extérieurs (sapeurs-pompiers, en l'occurrence). Dix minutes après l'alerte, deux équipages de la brigade de gendarmerie du Pontet débarquent. Casque à visière, gilet pare-balles, pistolet semi-automatique braqué sur les portes vitrées, ils progressent vers le bâtiment. Pendant une vingtaine de minutes, ces gendarmes "du quotidien" se retrouvent en première ligne, progressant dans le hall où gisent des "blessés". "Face à ce type de menace, nous sommes dans une guerre du temps. S'il y a une tuerie de masse en cours, les équipes doivent intervenir, avec leurs moyens, pour essayer de mettre un stop à la tuerie et peut-être passer sur autre chose, comme ce matin, une prise d'otage", le temps que les équipes spécialisées arrivent, explique le commandant Nicolas Zymelka, chef d'escadron de la compagnie de gendarmerie d'Avignon.

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